Psychothérapie

La psychothérapie transpersonnelle

pratiquée par Lydie Lancelot

La forme de psychothérapie que je pratique est la psychothérapie transpersonnelle, née dans les années 1970 de la rencontre de plusieurs thérapeutes, dont Abraham Maslow (cofondateur de la psychologie humaniste) et Stanislav Grof (fondateur de la respiration holotropique). Considérée comme la quatrième vague en psychologie (après la psychanalyse, le cognitivo-comportementalisme, le courant existentiel-humaniste), elle se situe dans la lignée de psychanalystes comme Carl Gustav Jung et Roberto Assagioli notamment, bien que fondée postérieurement.

Spécialisée dans l’approche du deuil, la vision transpersonnelle, me permet de penser qu’en tant qu’êtres humains, nous ne sommes pas limités à de simples enveloppes charnelles animées par quelques instances psychiques et émotionnelles de notre naissance à notre mort. Nous sommes, par l’intermédiaire de notre âme, des êtres reliés à plus grand que nous, au Divin pour certains, à l’Univers pour d’autres. L’accomplissement de nos vies terrestres serait d’aller vers cette complétude horizontale (de la naissance à la mort) et verticale (notre quête de l’essentiel, la recherche du centre de notre vie, le “pourquoi” nous sommes ici) symbolisée dans de nombreuses traditions par l’image de la croix. Cette vision donne une dimension différente de la mort et de tous nos deuils qui deviennent alors des expériences à traverser plutôt que des souffrances. La forme du vivant, nous permet donc d’apprendre encore et encore jusqu’à ce que nous intégrions définitivement que nous ne sommes qu’une manifestation de la Vie qui ne demande qu’à évoluer, libéré de notre ego limitant, pour accéder à la conscience. Par cette approche, il s’agit de remettre de la conscience, du sens dans nos vies, de trouver et de stabiliser la joie de vivre en traversant le processus du deuil et de savourer le présent.

Dans cette vision, l’homme est habité par un besoin de transcendance, un besoin profond, fondamental de sortir du cadre étroit et restrictif de la réalité ordinaire conventionnelle. Il n’y a plus de dualité entre l’homme et l’univers car l’homme sait qu’il est un être en relation avec l’univers. Il n’y a plus d’antinomie entre l’esprit et la matière, puisque tout est “Un” comme nous le disent les grands sages de différentes traditions.

Et l’un des éléments qui caractérise cette vision, c’est l’importance qu’elle accorde aux états de conscience élargis et à la dimension spirituelle de l’être humain, au fait que tout est relié et que nous sommes tous reliés.

Une psychothérapie à orientation transpersonnelle ne peut se contenter de proposer un travail sur l’ego, bien que cela soit aussi très souvent une nécessité, tant il est vrai que pour beaucoup d’entre nous, nous devons d’abord structurer un ego faible et peu différencié. Mais dans la perspective de la psychologie transpersonnelle, l’ego n’est qu’un outil, un véhicule au service de qui nous sommes vraiment, de notre essence.

La conscience avec ses différentes modalités est au cœur du transpersonnel. Cette conscience qui vient du fond de notre organisme, même du fond des âges, et qui surgit parfois malgré nous, est un guide, une source d’informations. C’est elle qui nous donne ces informations fondamentales venant de notre “guérisseur intérieur”.

Un film à visionner pour comprendre ce qu’est la psychothérapie transpersonnelle :

Film documentaire : La danse de l’infini

 http://www.jupiter-films.com/film-la-danse-de-l-infini-70.php


La thérapie psycho-corporelle

pratiquée par Yves Plaquet

Parce que la plupart du temps, parler ne suffit pas, il est également très important d’aller dans le corps.

Psycho-corporel, psycho-somatique… Ou encore la psyché dans le corps. On a tous croisé des moments où le corps parle, vient nous dire quelque chose : boule dans le ventre, gorge serrée, tête prise dans un étau, corps verrouillé de toutes parts…

Tous nos verrous, nos blocages, toutes nos blessures, nos émotions s’engramment dans le corps, s’y figent et l’énergie ne circule plus.

J’utilise des techniques pour aller remettre en mouvement cette énergie (respiration circulaire, visualisation, méditation, sophrologie, relaxation profonde…)

J’utilise aussi le génosociogramme dans lequel on aborde l’arbre généalogique sur un plan psy. On y prend souvent conscience de beaucoup de choses.

J’utilise aussi des outils venant de l’analyse transactionnelle, la psychosynthèse, la ligne du temps ou des outils créatifs qui permettent de se connecter à d’autres parties de nous même, souvent oubliées.

Etant formé à la sexothérapie, il est possible aussi d’amener des problématiques liées à la sexualité.

La thérapie pourra s’élaborer en séances individuelles ou en séances de groupe (voir rubrique groupes).

Une thérapie, pourquoi faire ce qu’on appelle une psychothérapie ?

Je dirais tout simplement quand le besoin s’impose, quand on ne peut plus faire autrement, quand on pressent la nécessité de parler, de se dire, de se confier… quand c’est devenu trop lourd…

Dans un contexte de confidentialité absolue, la personne qui vient faire une thérapie peut se confier, « déposer » son problème ou sa demande, ce qu’elle garde en elle depuis parfois très longtemps.

Depuis toujours et dans toutes les traditions, « travailler » sur soi n’a jamais pu se faire tout seul. Avancer, réfléchir, analyser, lire, oui tout ça est possible et même souvent très utile; mais le réel travail « thérapeutique » ne pourra se faire qu’avec une personne, un référent avec lequel on va avancer, pas à pas vers soi même.

Tout le monde pourrait faire ce genre de travail mais très souvent on y arrive quand ce n’est plus supportable, quand une digue a commencé à lâcher; une émotivité à fleur de peau, un deuil, des angoisses, des conflits à répétition dans le couple, en famille, au travail ou bien on se laisse faire, on ne dit rien et on garde tout à l’intérieur. Peuvent s’ensuivre des perturbations dans le sommeil, dans la sexualité, dans toutes les relations ou encore un mal être généralisé qui a anesthésié l’énergie de la personne tout doucement, à petit feu, et la dépression arrive…

Aucune personne ne naît dépressive, en colère ou triste. 

Aucune personne ne naît timide, obsessionnelle ou se sentant incapable.

Notre façon d’appréhender la vie, nos héritages, nos manques, nos blessures font qu’aujourd’hui nous sommes ce que nous sommes et nous consultons car nous ressentons un besoin de changer.